Bories et bergeries

C'est depuis le parking des Trois Croix, à l'entrée de Bonnieux que nous démarrons la randonnée.

Nous suivons le sentier jaune.

Ancien chemin charretier.

Nous retrouvons très vite près de Bories en parties écroulées.

Une autre restaurée, devenue une propriété privée.

Nous rentrons dans une zone privée, où le propriétaire tolère le passage.

Nous nous retrouvons sur le bord de la falaise.

Un petit passage permet d'accéder au pied du rocher près d'une bergerie en ruine.

Nous suivons la barre rocheuse.

Et là, tout un complexe d'abris sous roches s'ouvrent à nos yeux.

C'est une bergerie, bien conservée, composée de plusieurs abris et enclos.

Une belle petite fenêtre.

Un enclos.

La roche taillée par l'érosion ressemble à une dentelle.

Une photo souvenir dans cet endroit magnifique.

La visite terminée, nous poursuivons le sentier.

Une belle descente bien raide.

Nous arrivons près de l'Aiguebrun, qui coule dans les Combes de Bonnieux et de Lourmarin

Nous voici à la Grotte des Brigands.
Cette cavité « aurait » abrité les brigands qui détroussaient les personnes transportant le sel, denrée vitale, de Marseille en passant dans la Combe de Lourmarin, passage obligé pour rejoindre Apt et ses alentours.

Un boyau qui monte dans la falaise, où il faut se faufiler.

Toujours un plaisir des yeux.

La cavité aboutit à une ouverture dans la falaise.

Nous trouvons d'autres grottes sur notre chemin.

Puis là, une petite merveille, le long de l'Aiguebrun cet édifice à l'architecture insolite et historique : le pont à coquille de Bonnieux.
Plusieurs hypothèses quant à la présence de cette coquille, qui plus est, sur un seul côté du pont.
Les trois hypothèses techniques :
la coquille permet de relier le pont à l'ancienne route « Buoux-Lourmarin » par une courbe serrée, quasiment en angle droit;
la coquille joue un rôle de contrebutement, elle compense la pression de l'arche;
l'érosion à cause du cours d'eau était plus prononcée côté coquille, et elle a forcé l'ingéniosité des bâtisseurs de l'époque pour garantir la bonne stabilité de l'ensemble.
L'hypothèse du pèlerinage :
la coquille fait naturellement penser à Saint-Jacques de Compostelle : était-ce un passage du pèlerinage ? Peut être, mais le monument semble manquer d'envergure symbolique pour être affirmatif.

Dans cette fraicheur, les primevères sauvages sont toutes en fleurs.

Mur à logettes ou mur à abeilles ?
Les murs à logettes sont des constructions qui ont été édifiées, depuis de très longues années par les apiculteurs pour protéger leurs ruches des intempéries, pluie ou vent.

L'ombre de B&B avance sur le chemin.

L'Auberge de l'Aiguebrun.

Nous remontons vers le Pas de la Truie.

Un petit passage étranglé annonce l'arrivée au col.

Le Pas de la Truie : Pourquoi ce nom ? mystère ? quelques blocs rocheux en suspension

Etrangement, ce gros bloc rocheux posé, bouge sous nos pieds.

Nous continuons sur le sentier sauvage.

De nouvelles découvertes au détour du sentier.

Une magnifique double Bories.

Fallait pas manquer la photo B&B.

Le chemin verdoyant, est très agréable.

Là, un splendide abri.

Une source à l'intérieur.

Là aussi, fallait pas manquer la photo.

Un peu plus loin...

Le sentier longe les vieux murs en pierres sèches.

Beaucoup de bories, parfois restaurées et souvent dans des lieux privés.

Le village de Bonnieux approche, nous allons retrouver le parking, une agréable randonnée pleine de découvertes.